LES INEPTIES VOLANTES / A VOIR CETTE SEMAINE !

Voici les impressions, commentaires et points de vue personnels qu'ont rédigé pour vous les adhérents cartes Villette invités jeudi dernier.
N''hésitez pas à votre tour à donner votre avis par retour de mail.


Conception graphique Laetitia Ballesteros / Photo © Christophe Raynaud de Lage

Dieudonné Niangouna incarne complètement cette citation de Blaise Cendrars « je ne trempe pas ma plume dans l’encrier mais dans la vie ». Frappée au départ par la poésie jaillie de l’horreur du vécu, je suis restée longtemps happée, sachant que des mots, des images m’imprègneront très longtemps. Le comédien porte ce texte à bout de tout, l’interprète musical qui chemine avec lui en rend la force encore plus palpable. Puissance d’un témoignage introspectif, récit d’où s’expulsent des faits de la guerre, l’étrange est que l’on comprend ça aussi, spectateur assis au bord du chemin d’un rescapé en quête « d’un ailleurs qui accepte mes pas ».
Cécilia

L'attention - ou la tension - est à son maximum dès le début.
La rétine est imprégnée de la lumière des néons sur lesquels se détache la silhouette du conteur.
Le débit, la rythmique de la langue nécessite un temps d'adaptation comme la compréhension des mots.
Les mots, les attitudes du corps, les sons de l'accordéon évoquent des images violentes et barbares que l'intellect a du mal à assimiler, se refuse à comprendre.
Les images du journal TV qui me reviennent en mémoire y paraissent comme édulcorées.
Puis la musique fait irruption, domine parfois la voix comme pour nous soustraire aux images improbables qui submergent mon cerveau.
Parfois proche de l'expérimentation sonore, elle crée une bouffée d'oxygène mais la musique peut aussi accentuer le sentiment provoqué par le récit.
Elle se fait échappatoire au trop plein des impossibles que mon cerveau d'européenne n'ayant vécu que la paix, ne peut saisir dans sa totalité.
Porter le marcel, se faire couper les 2 bras.
Barricades était l'ineptie originelle des Inepties volantes.
Si vous souhaitez aller au-delà de vos connaissances, de vos barricades, allez découvrir le projet de ce duo car on ne saurait mieux allier la musique aux maux.
Anne-Laure

J’ai eu un sentiment mixte de déception et d’enthousiasme
Déception car je m’attendais à de la vraie musique d’accordéon…
Ensuite j’ai eu du mal à démarrer car le début était plutôt narratif
Ensuite à partir du milieu de la « pièce » j’ai vraiment apprécié
C’est une découverte, un apprentissage car nous ne sommes pas assez au courant des atrocités de ce pays
Dieudonné hurlait sa haine et l’accordéon reprenait de plus belle cette plainte et déchirure, grogne
Qui est humain, qui est la bête ?
Très forte prestation
Surprenant
Olivier

Rafales de mots, crissements des touches de l’accordéon, violence de l’éclairage, noirceur de la scène « dis à ma mère que je reviendrai … »
Marie-José

Bravo, le spectacle est à la fois prenant et envahissant. Le fait de voir les artistes à la fin du spectacle m’a ému.
 Grégoire

A lire également, la chronique de Froggy's Delight >>>>

JUSQU'AU 3 AVRIL
Mardi, mercredi, vendredi, samedi à 20h30 jeudi à 19h30
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Info / résa 01 40 03 75 75

Rencontre avec l'équipe artistique
le jeudi 1er avril à l'issue du spectacle

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